POEME DE MAURICE LE BEC

Maurice le Bec est un poète Breton . Je vous ai déjà mis un poème de lui et je vous avais dit que je devais le rencontrer .
Hier , j’ai eu la surprise de recevoir la visite du poete  sur la demande de mon ami JOJO .
Je n’ai  pas été déçue . C’est un Monsieur qui n’a pas du tout fait carriérre dans les lettres , mais qui , peut-être par don s’est mis à écrire , pour le bonheur de tous . Il décrit la nature avec tant de poésie et de naturel , mais aussi les aléas de la vie , la mort, la guerre , dont celle de l’Algérie ou malheureusement il était présent .
C’est un Monsieur qui a travaillé dans les  » télé-com  » , a fait son service militaire comme tous  au passé , a donc des souvenirs « heureux  » et malheureux » qu’il nous fait partager à travers sa poésie .
Maurice le Bec vit maintenant dans les Côtes d’Armor , à environ 8 kms de chez moi .
j’ai choisi pour vous son poème sur LES BIGOUDENS

Finistère sud

je suis comblée car il m’a dédicaçé ses 2 petites brochures  :
Crépuscules
Touches de clair-obscur
Il a obtenu en 2008 le prix du festival du Val André une médaille inter– nationale .
Il sera présent au festival des produits du terroirs à l’automne  à Plestin Les Grèves ou il dédicacera son nouveau livre sur le Finistére Sud dont il est originaire .
Je vous trancris donc un poème de cette région, écris par MAURICE LE BEC
Région ou les coiffes sont très originales et ont été  le modèledes peintres et pour certains carricatural de la Bretagne .  » pirates »

coiffes bigoudens

bigoudens

LES BIGOUDENS
Elles sont parties
« o nostalgie  »
Ces fières reines
Les bigoudènes .
Adieu, filles du vent
Chères à Lemordant
Adieu , belles immortelles
Parées de dentelles .
Femmes de pêcheur, de paysan
Inexrorablement
Elles sont parties
Le devoir accompli
Rejoindre leurs aieux
la-bas , dans d’autres cieux .
La corne de brume
Geint d’amertume
Sous des pleurs de goélands
Requiem pour dignes mamans ;
Le vieux château semble triste :
Il ne verra plus à présent
Les longues coiffes blanches
Se mirer dans l’étang .
Voilà un souvenir nostalgique de la coiffe qui n’existe plus que dans le folklore Bretons .
Dans chaque régions , la coiffe était différente .
J’ai eu la chance de voir ma grand-mère PERRINE porter la coiffe des Côtes- d’Armor quand elle allait à la messe le Dimanche .
Un souvenir à jamais encré dans ma mémoire et mon coeur .

mes arrieres grands- parents

Mes arrieres  grands-parents

Je ne les ais pas connus , mais la photo est vraiment un énorme souvenir de ces années ou nos aieuls ont vécus  Pauvres mais Dignes et cette grand- mère porte la coiffe de tous les jours .

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